FFS : L’élection présidentielle du 17 avril sera “fermée”

30/01/2014 - 13:31


Le Front des forces socialistes (FFS) avertit que la prochaine élection présidentielle sera “fermée” et que l’ouverture du champ politique ne saurait se faire en trois mois pour aboutir à un scrutin “pluraliste, libre et régulier”.
En effet, selon le premier secrétaire du FFS,  Ahmed Betatache qui s’exprimait à Alger à   l’ouverture d’une rencontre du parti sur “les processus de transition démocratique”, “tous les indicateurs montrent que le prochain rendez-vous sera fermé” selon l’analyse du FFS sur la situation politique du pays”.
“Il serait absurde de croire que l’ouverture du champ politique peut se faire en trois mois pour parvenir à un scrutin pluraliste, libre et intègre”, a-t-il martelé.
Rappelant les expériences de l’Algérie depuis l’ouverture du champ pluraliste suite aux évènements d’octobre 1988, M. Betatache a passé en revue trois questions inscrites à l’ordre du jour de ce débat “l’Algérie a-t-elle réellement connu un processus de transition démocratique?”, “l’Algérie a-t-elle besoin aujourd’hui d’un processus de transition démocratique?” et “comment et avec qui réaliser ce processus?”.
La question de la transition démocratique, qui “n’est pas étrangère au parti” doit être fondée sur “des bases correctes et saines” pour passer au régime démocratique, a-t-il enchaîné.
Les expériences internationales dans ce domaine ont démontré que ces processus sont “nécessaires” pour l’édification de sociétés démocratiques, selon M. Betatache.
Cette journée n’a pas pour objectif de calquer une expérience vu que “chaque Etat et chaque société ont leurs spécificités et leurs conditions politiques, économiques, sociales et culturelles”.
Le monde et la région connaissent, aujourd’hui, “une dynamique qui vise à changer les régime”. Ces régime “ne peuvent y résister vu leur incapacité à faire face à la volonté des peuples” qui désirent vivre en toute liberté.
Deux options s’offrent à ces régime: fuir vers l’avant et rentrer dans une spirale d’instabilité et de violence comme ce fut le cas pour les régimes arabes ou amorcer un processus de transition démocratique garantissant le transfert du pouvoir à des institutions élues à la faveur d’un scrutin pluraliste et libre, a estimé M. Betatache.