Carrefour des professionnels des TIC et du Web, le Salon Algeria 2.0 » ouvrira ses portes le 12 mai

10/05/2014 - 17:36


Un « appel à idées » est lancé par l’Agence nationale de promotion et de développement des parcs technologiques (ANPT). Les jeunes de tous niveaux d’instruction sont invités à lui soumettre leurs projets dans le domaine des TIC. Elle s’engage à accompagner les plus prometteurs d’entre eux.
 
 
Le Salon Algeria 2.0, évènement des TIC et du Web co-organisé par la start-up Xmedia et l’Agence nationale de promotion et développement des parcs technologiques (ANPT), se tient du 12 au 17 mai au niveau de l’incubateur du cyber-parc de Sidi Abdallah (wilaya d’Alger). C’est ce qu’ont annoncé samedi, au Forum économique d’El Moudjahid, Karim Embarek et Youcef Akrout, responsables, respectivement, de la première et de la seconde entité organisatrices.
L’évènement est considéré comme le « carrefour international des professionnels des TIC et du Web » et s’inscrit dans la stratégie « e-Algérie », dont l’objectif majeur est « d’assurer une mutation de notre société vers un avenir numérique », a indiqué M. Youcef Akrout, DG de l’ANPT : « Le renforcement de l’usage des TIC, a-t-il déclaré, engendre une transformation importante des modes d’organisation et de travail, augmente la performance et la compétitivité des entreprises en leur offrant des opportunités par un marché plus vaste et dynamique. Il favorise aussi l’amélioration des relations avec les clients et partenaires. » De son côté, Embarek Karim a souligné le succès des deux précédentes éditions du salon, prévoyant de réussir la prochaine, avec un contenu encore plus riche : Plus de 50 conférences et une quarantaine d’ateliers sont au programme.
 
Une vingtaine de start-up créées à travers l’ANPT
 
Cette édition, a expliqué M. Embarek, se veut « une opportunité pour mettre en relation les professionnels des TIC et du web avec les opérateurs économiques ». Des experts nationaux et internationaux sont attendus. Un des objectifs visés, en effet, est celui de « bâtir des partenariats durables et de créer des opportunités d’investissement et de networking ».
« Au niveau de l’ANPT, nous avons enregistré une soixantaine de porteurs de projets dont nous avons pu créer une vingtaine de start-up à travers le dispositif ANPT. D’autres sont en cours de création. Ce chiffre est important sachant que beaucoup de porteurs de projets abandonnent pour diverses raisons », a précisé M. Akrout. Selon lui l’agence lance une véritable chasse aux idées en invitant tous les jeunes Algériens de tous âges et de tous les niveaux d’instruction à se présenter aux incubateurs d’Annaba, Oran, Ouargla, Batna et Constantine. Il a tenu à les rassurer en rappelant qu’il y a une charte de confidentialité qui permet à la personne porteuse d’idée d’en être l’unique propriétaire.
 
Bientôt un nouvel incubateur à  l’ESAA
 
Quant au concours de l’ANPT, il se traduira, selon son premier responsable, par un accompagnement technique et des formations au profit des porteurs de projets. Il a ajouté qu’un incubateur sera créé au niveau de l’Ecole supérieure algérienne des affaires (ESAA) grâce à une convention entre cette école et l’ANPT signée samedi dernier. « Notre stratégie est de nous déplacer vers les universités et les écoles d’ingénieurs pour recenser les idées et faire l’incubation chez nous à Sidi Abdellah ou dans les autres incubateurs existant à travers le pays (Ouargla, Oran, Annaba, etc. », a-t-il indiqué.
L’Etat, à travers l’ANPT, prend en charge les porteurs de projets au sein de l’incubateur de Sidi Abdellah, de l’idée jusqu’à la création, le tout gratuitement. Le DG de l’agence détaille : « Après la création de la start-up, nous l’hébergeons encore deux ans et demi moyennant un loyer symbolique de 5.000 DA par mois. Ensuite, nous avons un business center à la disposition des start-up, ou bien nous proposons des concessions au niveau de nos incubateurs pour garder ces entreprises chez nous. Nous avons déjà deux ou trois success story de jeunes venus avec leurs idées au cyber-parc de Sidi Abdellah et qui veulent y rester pour se développer encore ».