CSC : Simondi aurait signé un précontrat avec une formation des Emirats

Le football moderne est ainsi fait. Un entraîneur peut changer de club quand ça lui chante, et signer ce qu’on appelle des précontrats. C’est devenu une mode cette pratique mais un peu trop fréquente chez nous. Une petite exception au CSC. Bernard Simondi aurait paraphé un précontrat avec une formation du championnat émirati. On parle d’une équipe de Ligue 1 de la capitale, Dubaï. Le technicien français est devenu connu dans les pays du Golfe après son passage au championnat qatari.  Simondi ne prolongera donc pas son bail avec le club de l’antique Cirta après le mois de mai prochain, même s’il jouit toujours du soutien de son président, Bentoubal, qui cherche avant tout la stabilité.
Le coach a fait avec les moyens du bord
Il faut tirer les choses au clair. Le dernier résultat enregistré par le CSC face à l’ASEC n’incombe pas à Simondi seul. En plus d’être celle des joueurs, il y a aussi la stratégie défaillante de l’ancienne direction qui a fait un recrutement anarchique. Ajouter à tout cela, ce mercato raté avec les joueurs Ziad, Sayeh et Bouhenna qui sont tout le temps hors du plan. Le coach français a accepté une mission périlleuse, l’hiver dernier, à la place de Garzitto chassé de manière peu élégante. Tout cela pour dire que Simondi n’a bossé qu’avec les moyens du bord. Les blessures ont déboulé en cascade sur les joueurs. D’ailleurs certains ont signé avec des blessures anciennes mal soignées que le marathon des matchs a réveillées au grand malheur du CSC. Tout cela a compliqué la mission du technicien qui s’est débrouillé comme il le pouvait et son bilan sera quand même positif en mai prochain.
Bentoubal doit commencer à rechercher un entraîneur
Bernard Simondi table sur les matchs de championnat qui restent pour au moins arracher l’une des cinq premières places au classement, qualificative pour une compétition continentale. Cela veut dire que le staff technique fera de son mieux pour porter le CSC à ce but si excitant, surtout qu’il n’en est pas du tout loin. La bonne position du club ne doit pas rassurer les dirigeants constantinois, au point de compter sur leurs acquis. Le boss clubiste, Bentoubal, doit même commencer à éplucher les CV de certains entraîneurs pour trouver un coach qui prendra en main le CSC l’été prochain. Une équipe professionnelle digne de ce nom doit agir ainsi. Il lui faudra donc entamer les recherches dès ce mois-ci afin d’éviter les erreurs commises auparavant. Il faut bien montrer que les leçons ont été bien retenues. Donc la saison prochaine, ça se prépare maintenant.
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La trêve tombe à pic
Le dernier revers essuyé à Abidjan sera en principe vite oublié par les Clubistes, démotivés, fatigués après ce long voyage aller-retour au pays des Eléphants, et le cauchemar vécu à l’aéroport où les joueurs ont attendu près de 4h l’arrivée de l’avion. Le vol lui-même a duré en tout 10h, avec deux escales à Garoua et Tamanrasset pour l’apprivoisement de l’appareil en kérosène. Tout cela n’a pas été sans laisser des séquelles sur la forme physique des joueurs arrivés épuisés lundi matin à l’aéroport de Constantine. Il faut préciser que le groupe clubiste n’est pas rentré au complet. Berthé est resté à Abidjan, précisément à l’hôpital. Il aurait rallié Bamako lundi soir. Derrag est rentré aussi seul directement à bord d’un autre vol Alger-Abidjan qu’il a payé de sa propre poche, alors que Gil est resté au Cameroun. Cela donne une idée plus précise sur l’état moral de certains éléments très abattus après la correction infligée par l’ASEC. Ce qui nous amène à dire que cette trêve tombe vraiment à pic. Il ne faut pas oublier les joueurs blessés qui sont plus de six qui se trouvent à l’infirmerie. En tout cas, cette trêve permettra aux joueurs de se reposer et surtout retrouver la chaleur familiale après ce qu’ils viennent de subir. La reprise est prévue pour le 4 avril. D’ici là pas mal de choses vont changer et le moral va certainement s’améliorer.