Halilhodzic encense Bougherra et s’exprime sur les adversaires de l’Algérie

24/01/2014 - 15:59


Dans la seconde partie de l’entretien accordé par Vahid Halilhodzic au site fifa.com et publié ce mardi 21 janvier, le technicien bosnien évoque le rôle joué par son capitaine Madjid Bougherra lors de la qualification au Mondial et parle des adversaires des Verts.
« Dans une équipe, il y a toujours deux ou trois capitaines. Notre premier capitaine c’est lui. Madjid est un des rares rescapés de l’ancienne équipe. J’attends de lui qu’il soit un leader positif. Ce qui est le cas. Il doit servir de transmission entre moi et les autres joueurs, surtout pendant le match. À un moment, je lui ai mis la pression parce qu’il avait quelques kilos en trop. Je l’ai poussé à retrouver davantage la forme », confie-t-il. « Ça se passe bien entre nous, c’est important de trouver un capitaine qui prend le rôle de sélectionneur sur le terrain. Je dispose d’autres joueurs capables de porter le brassard, mais lui joue pleinement son rôle. »
Pour ce qui est des chances du Onze national pour ce Mondial, le technicien bosnien reste du moins confiant. « Si je ne pense pas qu’on peut faire quelque chose, j’arrête le football ! Je suis un gagneur. Je suis aussi conscient que l’Algérie est moins forte que la Belgique ou la Russie, mais combien de fois j’ai vu des petites équipes gagner contre des grands favoris ? Il faut se préparer, garder l’espoir et tenter quelque chose ».
Evoquant les adversaires des Fennecs, Vahid Halilhodzic semble accorder un intérêt particulier à l’équipe que dirige Marc Wilmots. « La Belgique est parmi les deux ou trois meilleures équipes d‘Europe. Elle possède de belles individualités à l’image d’Eden Hazard que je connais bien pour l’avoir eu sous mes ordres à Lille. Cette sélection peut être l’équipe surprise de la prochaine Coupe du Monde ».
Pour ce qui est de la Corée, le coach des Verts dira : « normalement, dans ce groupe, c’est l’équipe la plus faible, avec l’Algérie. C’est une équipe compacte et complexe qui propose un bon football, tout en passes, en vitesse et en changement de rythme. Elle peut poser problème à mon équipe.»
Quant au dernier match de poule que doit disputer l’EN face à la Russie, il ne semble pas trop inquiété, Halilhodzic. « Déjà, quand une équipe a un entraîneur comme Fabio Capello, cela force le respect … C’est un grand entraîneur et la Russie est une grande nation du football ».